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Danger : La vente de la France à l’ONU est prévue au 10 décembre 2018.

Pendant que les Gilets jaunes manifesteront Emmanuel Macron vendra la France.

L’Allemagne ne cesse, ces derniers mois, de remettre sur la table l’idée que la France partage avec ses partenaires européens son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour vous nous analysons les implications d’une telle idée et ses conséquences potentielles.

Cette idée est contraire à la charte des Nations unies de 1945, qui confère à la France le rôle de membre permanent du Conseil de sécurité, avec droit de veto. Elle est de surcroît impraticable. Comment vingt-sept pays pourraient-ils s’entendre pour l’exercice du droit de veto ? Ce serait réduire l’Europe à l’impuissance. Au contraire, la France saura, d’une voix claire, faire valoir les intérêts européens. L’Allemagne doit nous faire confiance.

Le « forcing » allemand qui s’exprime par la bouche du vice-chancelier s’inscrit dans une longue suite d’initiatives unilatérales prises sans concertation préalable avec la France, comme la sortie du nucléaire en 2011, la règle d’or en matière budgétaire en 2009-2012, la menace de jeter la Grèce en dehors de la zone euro, l’ouverture de l’Union européenne à l’afflux des réfugiés en 2015, etc… L’Allemagne avait déjà imposé, en 2008, la reprise dans le texte du traité de Lisbonne de la « substance » du projet de traité constitutionnel européen rejeté à 55% par le peuple français.

« C’est au Président de la République de mettre les points sur les i »
Le Grand remplacement n’est pas une théorie complotiste mais une recommandation de l’ONU qui veut imposer 950 000 migrants par an à la France.

Cette méthode, qu’ont tolérée en silence Messieurs Sarkozy et Hollande, n’est pas la bonne entre nos deux pays. L’Allemagne ne doit pas donner le sentiment qu’elle renoue avec le vieux dessein de vouloir réduire l’influence de la France en Europe. Le Chancelier Kohl reprenait souvent le mot de Thomas Mann : « Mieux vaut une Allemagne européenne qu’une Europe allemande ». L’Allemagne doit s’accommoder de l’égalité avec la France qui figurait dans le pacte fondateur de la construction européenne.

Le contrat de coalition CDU-CSU-SPD revendique un siège permanent pour l’Union européenne au Conseil de sécurité. Il n’était pas dit que ce serait au détriment de la France.
La réaction française ne peut se borner à un tweet de Monsieur Araud, notre ambassadeur à Washington. C’est au Président de la République de mettre les points sur les i.

Quelles seraient les conséquences pour la France, en matière de souveraineté et au plan géopolitique, d’une cession de son siège permanent à l’ONU ?
Dès 1950, au début de la construction européenne, la France a offert généreusement l’égalité des droits à l’Allemagne, alors que celle-ci se trouvait encore matériellement et moralement au fond du gouffre. L’Europe a fourni un cocon protecteur à la réunification de l’Allemagne et à la reconquête par celle-ci d’une position centrale en Europe mais la France n’a pas abdiqué le rôle qui lui revient historiquement et en vertu de la Charte des Nations unies.
Si la France cédait son siège au Conseil de sécurité, au prétexte d’une illusoire « mutualisation » , elle accepterait sa rétrogradation à un rang de nation de troisième ordre.

La dégradation continue de la situation économique de la France au sein de la zone euro depuis le début des années 2000 se reflète dans les statistiques du commerce extérieur – 70 milliards de déficit dont le quart sur l’Allemagne – et traduit la désindustrialisation consentie de notre pays. A l’inverse, l’excédent commercial de l’Allemagne – 250 milliards d’euros par an, soit près de 10% du PIB allemand – est formellement contraire aux règles de Bruxelles mais a-t-on vu la Commission européenne instruire une procédure vis-à-vis de l’Allemagne pour excédent excessif ? L’accumulation des déficits peut empêcher, à moyen terme, la France de maintenir et développer son effort de défense. Or, la dissuasion nucléaire est inséparable du siège de membre permanent au Conseil de sécurité. Si la France ne se réindustrialise pas, la voie sera ouverte à l’abdication nationale. Je ne sais pas si nos responsables sauront répondre aux pressions qui ne manquent pas déjà et ne manqueront pas demain de s’exercer en ce sens.

« Si la France ne se réindustrialise pas, la voie sera ouverte à l’abdication nationale »

Pour construire, l’« Europe européenne », notion que pour ma part je préfère à celle, trop ambiguë, de « souveraineté européenne », il faut revoir nos équations. La proposition faite par le Président de la République au début de son quinquennat était : « La France se met dans les clous de Maastricht mais j’attends en retour que l’Allemagne dégage des ressources à travers un budget européen de la zone euro équivalent de plusieurs points de PIB pour permettre une relance de l’économie et le financement de projets stratégiques d’intérêts communs ».
Cette proposition se révèle être aujourd’hui une impasse : Madame Merkel n’a pas renvoyé l’ascenseur. Le voudrait-elle aujourd’hui, qu’elle ne le pourrait plus en raison de son affaiblissement politique. Et le prochain ou la prochaine chancelier(e) ne sera pas moins dur(e). Il faut repenser l’Europe à une échelle plus vaste et en donnant du temps au temps. Les Français attendent du président de la République, dont la fonction constitutionnelle est de garantir l’indépendance nationale et le respect des traités, qu’il fasse, vis-à-vis de notre partenaire allemand, les mises au point nécessaires et qu’il ouvre de nouvelles perspectives à l’Europe : ne rien changer à l’objectif d’autonomie stratégique mais revoir les modalités et, s’il le faut, reculer l’horizon.

Le Pacte de l’ONU sur les migrants va encourager l’immigration au lieu de l’encadrer

Un Pacte de l’ONU «pour des migrations sûres, ordonnées et régulières» sera signé par de nombreux pays dont la France en décembre. Yves Mamou craint que ce texte ne prive les États de leur souveraineté, en faisant du droit aux migrations un droit de l’homme.
Un nouveau droit de l’homme semble sur le point de naître: le droit à la migration. Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, un «Pacte global pour des migrations sûres, ordonnées et régulières» sera adopté les 10 et 11 décembre au Maroc par l’ensemble des États membres de l’ONU. Ce Pacte mondial ne porte pas sur les réfugiés qui relèvent de la Convention de Genève, mais concerne tout un chacun: il postule en effet que l’acte migratoire est un «choix» individuel (par opposition à une «nécessité»), choix qu’il convient d’accompagner, sécuriser et pérenniser.

Ce Pacte mondial pour les migrations se veut «non contraignant» pour les États signataires. Ce qui explique que la Suisse qui a mis en place une des législations les plus protectrices au monde et qui a contribué à la rédaction du texte aux côtés du Mexique, s’apprête à le signer les yeux fermés. Non contraignant signifie que «les États conservent un pouvoir souverain de décider quels non-ressortissants sont admis à entrer et à rester sur leur territoire». L’alliance entre les élites mondialistes mobiles par vocation et les pauvres mobiles par désir d’accéder à une vie meilleure sera ainsi gravée dans le marbre au détriment peut être des «sédentaires» attachés à leur ville ou village, à leur culture, à leur histoire.

L’accord qui sera signé au Maroc comprend 23 «Objectifs» qui vont de la construction d’un appareil statistique harmonisé local-national-et-mondial sur les migrants (Objectif 1) au renforcement de la coopération internationale pour une migration ordonnée et sécurisée (Objectif 23) en passant par la lutte contre les passeurs (Objectif 9) ou l’organisation des frontières (Objectif 11).

Ce sera l’alliance entre les élites mondialistes mobiles par vocation et les pauvres mobiles par désir d’une vie meilleure.

Pour réduire les aléas de l’aventure migratoire, un site Internet (Objectif 3) sera mis en place pour informer les candidats au départ de «toutes les options migratoires possibles telles «les lois et les politiques migratoires» de tous les pays envisageables, «les contraintes de visa, les dossiers à remplir, les frais de visa et les taux de change, les cartes de travail, les exigences professionnelles, l’évaluation des compétences et les équivalences de diplômes, les possibilités de formation professionnelle ou d’inscription dans un établissement scolaire ou universitaire, le coût de la vie…». Le même Objectif 3 signale que tout au long des routes migratoires des bureaux ou des outils d’information seront postés «qui peuvent renvoyer les migrants vers des services de soutien et de conseil adaptés aux enfants et aux femmes, permettre de communiquer avec les représentants consulaires du pays d’origine et mettre à leur disposition des informations pertinentes, notamment sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales, la protection et l’assistance appropriées, les options et les voies de migration régulières, et les possibilités de retour, dans une langue que la personne concernée comprend».

L’objectif 16, d’un angélisme surprenant, entend «promouvoir le respect mutuel des cultures, traditions et coutumes des populations d’accueil avec les traditions et cultures des migrants par l’échange et la mise en œuvre de meilleures pratiques en matière de politiques, programmes et activités d’intégration, y compris sur les moyens de promouvoir l’acceptation de la diversité et de faciliter la cohésion et l’inclusion sociales.» L’«acceptation de la diversité» par comparaison des pratiques culturelles entre les migrants et la population d’accueil ne peut que laisser sceptique quand on voit comment les migrants tendent généralement à se communautariser au sein d’ensembles urbains homogènes en Europe.. L’avocate et éditorialiste Judith Bergmann, sur le site américain Gatestone, se demande si le respect des cultures tel qu’il est prôné par l’ONU passe par le respect et la perpétuation en Europe des mutilations génitales féminines imposées aux femmes en Somalie? Rappelons qu’à Cologne, le soir du Nouvel an 2015, les célibataires musulmans n’ont guère négocié non plus la liberté d’aller et de venir des femmes allemandes.

L’accord énumère ensuite les obligations qui incombent aux États pour accueillir chaque migrant.

Penser que les monarchies pétrolières du Golfe Persique, vraisemblablement signataires de l’accord et réputées pour les mauvais traitements qu’elles infligent aux travailleurs migrants, vont accepter (Objectif 6) de signer des contrats aux employées de maison philippines, de traquer les mauvais comportements des agences de recrutement (taxation des immigrés) d’empêcher les employeurs de confisquer les passeports de ces employées de maison (Objectif 6, paragraphe h) et de mobiliser un corps d’inspecteurs du travail (Objectif 6, paragraphe f) pour s’assurer que les droits sociaux des migrants correspondent aux standards internationaux, prête à sourire.

L’Objectif 8 oblige les États à se porter au secours des migrants qui empruntent des routes dangereuses et l’Objectif 9 leur fait aussi obligation de lutter contre les trafiquants de main-d’œuvre et autres passeurs.

L’Objectif 5 fait obligation aux État d’organiser le «regroupement familial» et de fournir aux migrants les mêmes droits à la «sécurité sociale et aux services sociaux» (paragraphe i) que les natifs du pays d’accueil. Les Européens qui ont accepté d’être taxés et de cotiser sur plusieurs générations pour bâtir une éducation et une protection sociale digne de ce nom devront partager leurs droits avec des nouveaux venus qui eux, n’ont jamais contribué au système.

Les rédacteurs de l’accord anticipent certes que des frictions entre populations d’accueil et populations migrantes pourraient avoir lieu. L’Objectif 17 tient donc un inimitable double discours: d’un côté, les États signataires doivent s’engager à «éliminer toutes formes de discrimination, à condamner et contrer les expressions, actes et manifestations de racisme, de discrimination, de violence, de xénophobie et d’intolérance envers les migrants». Mais dans le même paragraphe, les États signataires s’engagent à «protéger la liberté d’expression» et affirment qu’un «débat libre et ouvert contribue à une meilleure compréhension de tous les aspects de la migration». Il est trop tôt pour savoir comment les État vont arbitrer entre la lutte contre le discours anti-immigration et la liberté d’expression..

Tous les alinéas de cet Objectif 17 postulent implicitement que racisme et violences ne peuvent surgir que des populations d’accueil, alors que la réalité montre que l’inverse est tout aussi probable. Le paragraphe c de l’Objectif 17, exige des États signataires qu’ils promeuvent «des reportages indépendants, objectifs et de qualité dans les médias et sur Internet (sur le droit à la migration), mais aussi qu’ils sensibilisent et informent les professionnels des médias sur les questions migratoires et la terminologie adaptée, en mettant en place des normes éthiques pour le reportage et la publicité». Le même paragraphe c exige aussi que les États signataires privent «de subventions ou d’aide matérielles tous les médias qui promeuvent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et d’autres formes de discrimination à l’égard des migrants, le tout dans le plein respect de la liberté des médias.» Comment promouvoir le débat et la «liberté des médias» en menaçant de couper les aides et les financements aux critiques et récalcitrants? Cette question délicieusement orwellienne laisse augurer un durcissement des règles liées à la liberté d’expression.

Le 1er novembre dans The Guardian, Louise Arbour, la représentante spéciale des Nations unies pour les migrations, s’est insurgée contre l’idée que le droit à migrer soit devenu un nouveau droit de l’homme: “C’est complètement faux et ce n’est pas dans le texte. Il n’y a aucun sinistre projet de ce type» a-t-elle déclaré. Le mot «droit de l’homme» n’est en effet jamais prononcé tout au long du «Pacte», mais le nombre et la précision des Objectifs pourrait laisser penser le contraire.

La discrétion qui a entouré l’élaboration du texte et le fait que ce texte n’existe qu’en anglais ont garanti à l’ONU d’échapper au débat jusqu’à il y a peu. Néanmoins, les retraits tonitruants de certains pays ont fini par attirer l’attention. Donald Trump a fait savoir en septembre 2018, à la tribune de l’ONU, qu’il «rejetait l’idéologie mondialiste et qu’il ne connaissait que le patriotisme». Les États-Unis ont fait savoir les premiers en 2017, qu’ils ne signeraient pas le Pacte pour les migrations. La Hongrie a suivi en juillet 2018. Peter Szijjarto, ministre hongrois des affaires étrangères et du commerce, a expliqué que cet accord «était contraire au bon sens et à la nécessité de restaurer des règles de sécurité en Europe». Le même mois, l’Australie a fait savoir qu’elle ne signerait pas pour les mêmes raisons de «souveraineté» et de «protection des frontières». Le 1er novembre 2018, l’Autriche a annoncé le retrait de sa signature craignant que ce Pacte n’institue la migration comme «un droit de l’homme». Les Polonais et les Tchèques ont, le même mois, à leur tour jeté l’éponge affirmant que «la protection des frontières était une priorité absolue». La Belgique est divisée sur le sujet ainsi que l’Allemagne. Israël a fait savoir à l’ONU, dès 2017, qu’il privilégiait les accords bilatéraux pour le recrutement de main-d’œuvre non qualifiée et ne sera pas non plus signataire du Pacte.
Et la liste des non-signataires n’est sans doute pas close.

La liste des non-signataires n’est sans doute pas close.

Pour l’ONU, 250 millions de personnes sont actuellement sur les routes de par le monde. Soit 3.4% de la population mondiale. «Le phénomène va durer pendant des siècles» a affirmé le 14 juillet 2018, Miroslav Lajčák, président de l’Assemblée générale des Nations Unies. Toute la question est cependant de savoir si ce Pacte ne risque pas démultiplier le phénomène qu’il prétend planifier.

Les 10 et 11 décembre prochain, le gouvernement belge souhaite signer le très controversé Pacte de Marrakech (Pacte mondial sur les migrations). Ce pacte est une étape irréversible dans la perte du contrôle de notre politique migratoire et entraînera inévitablement un afflux massif de migrants.

© info.elyon.fr
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