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Trump commence à appliquer son programme

Immigration, avortement, mariage homosexuel, Keystone XL… Trump commence à appliquer son programme

La victoire de Donald Trump est un désastre pour les LGBT. 24 heures après son investiture, TRUMP fait enlever les images de promotion des homosexuels et mariage gay que Obama avait posté sur le site de la maison blanche. Dans sa première interview accordée depuis son élection à la présidentielle américaine, Donald Trump s’est employé à afficher sa fermeté sur les thèmes-clés de son programme, comme l’immigration, l’avortement et le mariage homosexuel, mais a toutefois essayé d’apaiser les craintes suscitées par son élection dans de larges pans de la société américaine.

Donald Trump signera à partir de mercredi 25 janvier 2017 des décrets limitant l’octroi de visas, l’accueil de réfugiés et l’immigration. Il a également redonné vie au projet du gigantesque oléoduc Keystone XL reliant le Canada aux Etats-Unis, dont la construction avait été bloquée par Barack Obama et a signé un décret interdisant le financement d’ONG internationales qui soutiennent l’avortement.

Trump va interdire l’entrée des migrants, de six pays musulmans dangereux pour la sécurité américaine.

Le président Donald Trump devrait signer des ordres exécutifs à compter du mercredi qui incluent une interdiction temporaire de la plupart des réfugiés et une suspension des visas pour les citoyens syriens et six autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique.

Trump devrait ordonner une interdiction de plusieurs mois d’autoriser les réfugiés aux États-Unis à l’exception des minorités religieuses échappant à la persécution, jusqu’à ce qu’une vérification plus sécurisée soit mise en place.

Un autre ordre empêchera les visas délivrés aux ressortissants venant de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen, ont déclaré les aides et experts qui ont demandé à ne pas être identifiés.

Les sources ont indiqué que la première des commandes sera signée mercredi. Mais Trump envisage également des mesures pour renforcer la sécurité à la frontière et pourrait se tourner vers le problème des réfugiés plus tard cette semaine.

Les mesures de sécurité à la frontière pourraient inclure la construction d’un mur frontalier avec le Mexique et d’autres mesures visant à réduire le nombre d’immigrants clandestins vivant à l’intérieur des États-Unis.

Stephen Legomsky, avocat en chef du Service de la citoyenneté et de l’immigration des États-Unis au sein de l’administration Obama, a déclaré que le président avait le pouvoir de limiter les admissions de réfugiés et la délivrance de visas à certains pays si l’administration le jugeait dans l’intérêt du public.

« D’un point de vue juridique, ce serait exactement dans ses droits légaux », a déclaré Legomsky, professeur à la Washington University School of Law à St. Louis. « Mais du point de vue de la politique, ce serait une idée terrible parce qu’il y a un besoin humanitaire urgent pour les réfugiés. »

Le président républicain, qui est entré en fonction vendredi dernier, devait signer le premier des ordres au ministère de la Sécurité intérieure, dont les responsabilités incluent l’immigration et la sécurité aux frontières.

Sur le sentier de la campagne, Trump a d’abord proposé une interdiction temporaire pour les musulmans entrant aux États-Unis, qui, selon lui, protégera les Américains contre les attaques djihadistes.

Trump et son prédécesseur pour le procureur général, le sénateur américain Jeff Sessions, ont depuis dit qu’ils allaient concentrer les restrictions sur les pays dont les migrants pourraient constituer une menace, plutôt que de placer une interdiction sur les personnes qui suivent une religion spécifique.

De nombreux partisans de Trump ont déploré la décision de l’ancien président Barack Obama d’augmenter le nombre de réfugiés syriens admis aux États-Unis par crainte que ceux qui fuient la guerre civile du pays ne mènent des attaques.

Il s’est engagé pendant la campagne électorale à expulser les clandestins délinquants des Etats-Unis et à ériger un mur à la frontière, poreuse, entre les Etats-Unis et le Mexique. Il veut aussi interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis. Reste à savoir comment le ministère de la Sécurité intérieure, qui sera dirigé par l’ancien général John Kelly, pourra appliquer ces mesures.

Décrets sur l’immigration

Jeudi, Donald Trump devrait signer des décrets sur l’immigration et les villes « sanctuaires », qui se sont engagées à refuser d’emprisonner les clandestins lorsque leur détention aura pour but de les expulser.

Ces décrets devraient limiter l’immigration et l’accès aux Etats-Unis pour les réfugiés et les détenteurs de visas en provenance d’Irak, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, selon le Washington Post, qui souligne que les ressortissants de ces pays sont déjà confrontés à une série d’obstacles pour obtenir un visa américain.

Donald Trump a également promis de supprimer le programme « DACA », mis en place par son prédécesseur Barack Obama en 2012 et qui a permis à plus de 750.000 clandestins arrivés mineurs sur le territoire d’obtenir des permis de séjour et de travail.

Retrait du traité de libre-échange Asie-Pacifique

Ces derniers jours, le président américain Donald Trump a redonné vie au projet du gigantesque oléoduc Keystone XL reliant le Canada aux Etats-Unis, dont la construction avait été bloquée par Barack Obama au nom de la lutte contre le changement climatique. Il a également relancé un autre oléoduc, dans le Dakota, fortement contesté par les écologistes et les tribus autochtones sioux.

Il a également annoncé le retrait de l’accord de libre-échange Asie-Pacifique (TPP). Lundi, il a aussi signé un décret interdisant le financement d’ONG internationales qui soutiennent l’avortement, s’attirant des condamnations immédiates d’organisations progressistes et de défense des femmes.

Donald Trump a pris cette mesure au lendemain du 44e anniversaire de « Roe V. Wade », l’arrêt emblématique de la Cour suprême qui a légalisé l’avortement en 1973 aux Etats-Unis, et deux jours après que des millions d’Américaines ont manifesté pour leurs droits.

Donald Trump met en scène la rupture avec la présidence Obama et L’Église américaine salue la décision de Trump sur l’avortement.

Peu après la signature par le nouveau président américain Donald Trump d’un décret pour interdire le financement des organisations internationales promouvant l’avortement, l’Église américaine s’est félicitée de cette décision.
Le nouveau président a réinstallé d’abord ce qui a été appelé la Mexico City Policy.Celle-ci bloque toute subvention aux organisations internationales non gouvernementales (ONG) qui pratiquent ou font la promotion de l’avortement. Autrement dit, toute organisation de planification familiale ou non qui en même temps fait des avortements ou milite pour l’IVG à l’étranger sera privée de toute aide de l’Agence Américaine pour le Développement international.

Donald Trump effectue ses premières frappes de drones en tant que président… et tue le chef d’Al-Qaïda au Yémen

La promesse du président américain d’éliminer le terrorisme islamique a été tenu  48 heures après avoir pris le pouvoir.

Deux drones Prédator américains ont tué deux agents d’al-Qaïda, et plus important encore, un des commandants du groupe terroriste au Yémen Abou Anis al-Abi.

Les forces de sécurité yéménites font exploser des munitions confisquées par des militants d’Al-QaïdaUn jour auparavant, une autre attaque de drone aurait tué un instructeur militaire local pour le groupe dans la même province de Bayda. Les chefs de guerre d’Al-Qaïda ont profité du chaos et de la panne de la sécurité au Yémen pour resserrer l’emprise sur les parties sud et sud-est du pays arabe. Les attaques de drones américains contre des cibles soupçonnées d’al-Qaïda sont monnaie courante depuis les horribles attaques du 11 septembre 2001 contre New York et Washington. L’utilisation d’avions sans pilote ainsi que les frappes aériennes dans le pays le plus pauvre du monde arabe ont considérablement augmenté sous le président Barack Obama .

 

APRÈS L’ARRIVÉE DE DONALD TRUMP AU POUVOIR, ISRAËL RELANCE LA COLONISATION EN CISJORDANIE.

OCCUPÉE – Israël annonce ce mardi la construction de 2 500 logements en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l’Etat hébreu depuis 1967. Une relance de la colonisation à laquelle l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche n’est pas étrangère.

Après Jérusalem-Est, c’est au tour de la Cisjordanie. Israël a annoncé mardi 24 janvier la construction de 2 500 logements de colonisation en Cisjordanie, la plus importante annonce du genre depuis des mois dans ce territoire palestinien occupé.

« Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont décidé d’approuver la construction de 2 500 unités d’habitation en Judée-Samarie pour répondre aux besoins de logement et de la vie quotidienne », a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense, quatre jours après l’investiture de Donald Trump aux Etats-Unis.

Judée-Samarie est le nom donné par Israël à la Cisjordanie, un territoire que l’Etat hébreu occupe depuis 1967.

566 nouveaux logements à Jérusalem-Est

C’est la deuxième décision israélienne en ce sens en deux jours seulement. La colonisation vient également d’être relancée à Jérusalem-Est par la municipalité israélienne de la ville sainte. Celle-ci a donné son feu vert à la construction de 566 logements dans des quartiers de colonisation dans l’est de la ville, partie majoritairement palestinienne, occupée et annexée par Israël. « Les règles du jeu ont changé avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Nous n’avons plus les mains liées comme du temps de Barack Obama, désormais nous pouvons enfin construire », avait déclaré Meïr Turjeman, président de la commission de la construction et de la planification de la municipalité.


Bon à savoir :

 

La victoire de Donald Trump, un coup dur pour les Palestiniens

Quelques instants seulement avant la passation de pouvoir, l’administration Obama a débloqué 205 millions d’euros pour les transférer à l’Autorité palestinienne.

Il n’avait plus que quelques heures de pouvoir devant lui, alors il en a profité pour forcer les choses. Barack Obama a imposé au Congrès américain de donner plus de 205 millions d’euros (221 millions de dollars) à l’Autorité palestinienne, très peu de temps avant l’investiture de Donald Trump. La notification a été envoyée au Congrès le jour de la passation de pouvoir et l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry a informé certains législateurs au moment de quitter son poste jeudi dernier (Trump a prêté serment vendredi).

Ces fonds sont destinés à aider l’Autorité palestinienne à se structurer pour poursuivre son intégration au sein d’organisations internationales. Pour rappel, l’entité est dirigée par Mahmoud Abbas et a été reconnu comme Etat observateur non membre de l’Onu en 2012.

Comment va réagir Donald Trump ?

Le Congrès avait voté en 2015 ce don de 205 millions d’euros, avant que deux élus républicains ne s’y opposent et bloquent le processus. L’administration d’Obama avait fait pression pour permettre le transfert de fonds, avant de finalement l’imposer. Selon la note adressée au Congrès, l’argent provient de l’Agence américaine pour le développement international et doit servir à l’aide humanitaire en Cisjordanie et à Gaza et à supporter les réformes politiques et sécuritaires pour la bonne gouvernance et les règles d’un futur Etat palestinien.

Le transfert sera effectif ce vendredi précise la note. Donald Trump, qui entretient de biens meilleures relations avec Israël que ne le faisait Obama, n’a pas encore réagi.

 

D.L


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